On n’a jamais traversé une époque où la cuisine était plus à la mode que maintenant. Et quand on parle de cuisine, il s’agit bien du sens dans tous ses termes. La cuisine rapide et pas chère (type étudiante, fast food…), la cuisine gastronomique (Comme on peut en voir dans les émissions culinaires) mais aussi la cuisine conviviale et bien entendu la cuisine en tant que pièce à vivre.
La cuisine, en tant que pièce, jusqu’à maintenant, était une simple pièce où on entreposait un garde-manger, un réfrigérateur, un four, une plaque de cuisson, un plan de travail et c’est tout ! Madame y faisait la cuisine pendant que monsieur buvait son apéritif dans le salon… Mais tout ça a bien changé !
En fait, ça a même changé plusieurs fois. On peut noter un premier changement, celui où la cuisine est passée de statut de pièce pour faire à manger et rien d’autre à celui de pièce conviviale où on peut même y boire un verre, discuter, fumer une cigarette… Et ça, c’est le premier changement. Mais cela ne s’arrête pas là…
Un autre changement s’est opéré discrètement ces dernières années. La cuisine est passée d’un lieu convivial à un lieu où on y fait à manger. Oui, je sais, une cuisine à toujours servie à faire manger. Sauf que désormais on y fait à manger de manière étoilée, mesdames et messieurs ! En d’autres termes, la cuisine en foyer se professionnalise.
C’est ainsi qu’est né ce qu’on appelle un îlot de cuisine (Vous pouvez cliquer ici pour plus d’informations), ce fameux îlot qui donne de suite un aspect de cuisine de chef pour cuisinier en herbe ! Désormais, on ne fait plus l’apéro dans sa cuisine, non ! On y prépare des cocktails élaborés, des entrées raffinées, des plats dressés à quatre épingles, à défaut des quatre étoiles, et des desserts novateurs, colorés et travaillés ! D’où l’intérêt de penser dès le départ à avoir une cuisine bien aménagée.
La cuisine change, cuisiner devient tendance, impressionner ses invités devient un but pour satisfaire l’égo qui démontre sa taille par la manière que sa culture sociale lui impose ! Et il est clair que l’échelle de l’égo en 2015 sera celle de la belle et bonne cuisine !